Le calendrier de la saison 2023 est connu en F1

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Photo par Pixabay, CC0 - Charles Leclerc veut son premier titre

Les rumeurs ont animé une bonne partie de la saison actuelle et entre les officialisations programmées et les secrets de polichinelle, la direction de la Formule 1 a, une bonne fois pour toutes, officialisé le futur calendrier de la discipline pour la saison 2023.

Pour la première fois de l’histoire, il y a aura 24 Grands Prix de F1 la saison prochaine, chiffre ahurissant et impossible à dépasser dans le futur selon les juridictions propres au championnat. Les membres d’écuries et pilotes devront donc la saison prochaine, prendre part à un véritable marathon les emmenant une fois de plus, aux quatre coins du monde.

Il faudra selon toute vraisemblance, compter une fois de plus sur les Red Bull qui auront dominé le plateau durant la saison 2022, forte de ses partenariats et du toujours aussi impressionnant, Max Verstappen. Les Ferrari de Charles Leclerc et Mercedes de Lewis Hamilton n’ont toutefois pas dit leur dernier mot et avec autant de forces en présence, ainsi qu’un calendrier abyssal, la saison 2023 pourrait laisser place à de grandes manœuvres. Pour l’histoire ?

La saison 2022 n’étant pas encore terminée, il est logiquement bien trop tôt pour réellement parler des forces attendues la saison prochaine. Toutefois, le calendrier laisse déjà une grande matière à présenter. Nouveautés, disparitions ou retours aux avant-postes, quelles sont les choses à savoir pour la future saison de Formule 1 ?

Exit le Grand Prix de France

Les organisateurs ne s’en étaient pas cachés, mais l’officialisation du calendrier 2023 a tout de même été un léger supplice pour les supporters français, ô combien satisfaits de pouvoir soutenir Pierre Gasly et Esteban Ocon sur leurs terres jusqu’en 2022, date de la dernière édition du Grand Prix de France au Castellet.

Un accord n’ayant pu être parachevé avec la FIA et la FOM, l’organisation de la Formule 1, il était évident de voir disparaître le circuit Paul Ricard des prochaines échéances. Toutefois, il se dit que la Fédération française du sport automobile et les instances gouvernementales travaillent d’arrache-pied pour ajouter une nouvelle date française aux prochains calendriers.

En France, deux circuits peuvent se targuer, grâce au grade FIA cinq étoiles, d’accueillir un Grand Prix de Formule 1 : Magny-Cours et le Castellet.

Trois dates aux États-Unis

Depuis la prise de pouvoir de Liberty Media et le développement médiatique grandement réussi outre-Atlantique, la F1 prend une connotation de plus en plus américaine.

Ainsi, l’année 2023 sera marquée par trois courses sur le sol américain. La désormais traditionnelle date américaine – du nom de son Grand Prix – aura lieu comme toujours à Austin. Constat terne d’un point de vue sportif, mais réussite financière et médiatique, le Grand Prix de Miami sera également au programme en cette même année, tout comme celui de Las Vegas, annoncé en grandes pompes il y a quelques mois.

Fait anecdotique pour ce dernier, la course aura lieu le samedi soir, pour une diffusion le dimanche matin en France.

Spa est bien là

Avec Suzuka et Silverstone, le circuit de Spa-Francorchamps compte parmi les plus mythiques du sport automobile et de la Formule 1 précisément. L’inquiétude fut totale à l’approche de l’été 2022 et à la suite de rumeurs persistantes sur l’absence potentielle de ce circuit en 2023.

Pour le plus grand plaisir des passionnés et des amoureux du fameux « toboggan des Ardennes », le circuit et la FOM ont trouvé un accord pour la saison prochaine. De quoi offrir une annonce de choix durant le week-end de 2022 !

virage a monaco
Monaco va retrouver ses virages iconiques. – Photo par Pixabay, CC0

Monaco pousse un ouf de soulagement

La F1 peut-elle exister sans son Grand Prix de Monaco ? Jugé peu excitant en piste ces dernières années, le Grand Prix de Monaco était en grand danger. 

Son histoire et la montée au créneau de nombreuses légendes auront certainement pesé dans la balance, obligeant presque malgré elle la FIA à prolonger son accord avec la Principauté et l’Automobile Club Monégasque jusqu’à 2025, au moins.